Opération de sauvetage des platanes chancrés de l’Arc

Menelik au secours des platanes de l'Arc

Afin d’enrayer l’épidémie de chancre coloré qui touche la végétation des berges de l’Arc, l’établissement public Menelik entreprend une grande campagne de coupe sanitaire. Plusieurs dizaines de personnes seront mobilisées sur les deux prochains mois afin de mener à bien cette opération délicate.

Suite à l’identification de 170 platanes malades à Aix-en-Provence (Saint-Pons, Roquefavour) et Ventabren, l’établissement public Menelik prend des mesures pour contenir la progression du chancre coloré dans ce secteur. Entre octobre et décembre, ces sujets seront abattus afin d’enrayer la propagation de cette maladie dévastatrice tout en évitant la période d’hibernation des chauves-souris.

Le chancre coloré est une maladie incurable des platanes, causée par un champignon pathogène qui envahit les tissus internes de l’arbre, provoquant la formation de lésions caractéristiques sur l’écorce. Le champignon se transmet par simple contact des branches, des racines, et dans le pire des cas directement via l’eau de la rivière. Il est donc essentiel d’abattre les arbres atteints ainsi que leurs voisins immédiats à titre préventif.

« En principe, chaque propriétaire est responsable de l’entretien de sa parcelle », précise Pascal Berbain, responsable du pôle Gestion de la végétation chez Menelik. Mais la rapidité de propagation maladie doit nous pousser à intervenir rapidement et efficacement. « Hélas, le champignon ne se soucie pas des limites cadastrales, et il est important d’agir vite et de manière globale », ajoute le technicien. Menelik prend donc le relai au titre de l’intérêt général : sauver un maximum de platanes encore sains.

Cette opération d’abattage, requérant une minutie particulière, représente un investissement financier important d’environ 170 000 €, intégralement financés grâce à la taxe GEMAPI (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) prélevée par la Métropole Aix-Marseille-Provence. Menelik met également un point d’honneur à préserver la biodiversité des cours d’eau. Par conséquent, une replantation stratégique est d’ores et déjà planifiée pour l’année prochaine, sur les zones les plus exposées.

Menelik tient à remercier l’ensemble de la communauté locale pour son soutien et invite chacun à s’unir dans cette démarche de préservation de la forêt rivulaire qui rend tant de services au territoire. Ensemble, soyons vigilants et contribuons à la protection de la ripisylve de l’Arc.

Informations et renseignements :
04 42 29 40 66 / vegetation@menelik-epage.fr / menelik-epage.fr

Sain et sauf : jeudi 12 octobre à Fuveau

Un spectacle immersif et interactif pour sensibiliser au risque inondation

« Sain et sauf » est un spectacle interactif où un comédien plonge le public dans un scénario d’inondation, amenant chaque spectateur à réfléchir sur ses choix en situation de crise. L’établissement public Menelik vous invite à participer gratuitement à cette expérience inédite le jeudi 12 octobre à Fuveau.

Imaginez : vous venez de terminer votre journée de travail et vous vous dirigez vers votre voiture sur le parking. Il a plu toute l’après-midi. Le petit ruisseau qui longe la route à la sortie du parking est devenu un torrent en furie, débordant sur la chaussée… C’est ainsi que Pascal Servet, comédien et co-auteur de la pièce, vous plonge au cœur d’une inondation.

« Sain et sauf » est un spectacle développé dans le cadre d’un projet de recherche en sciences sociales du laboratoire PACTE de Grenoble que Menelik a souhaité intégrer au volet sensibilisation de son Programme d’actions pour la prévention des inondations (PAPI). L’idée est d’utiliser la performance artistique pour sensibiliser aux risques naturels, en l’occurrence, une crue rapide en milieu urbain méditerranéen.

En pratique, un membre du public est invité à monter sur scène et à s’installer en tête-à-tête avec le comédien dans l’alcôve, un décor rouge envoûtant qui rassure autant qu’il menace. À la lumière d’une simple lanterne, l’invité est confronté à une série de dilemmes. Tout est conçu pour le pousser à prendre la mauvaise décision, celle qui le mettra en danger. Pourtant, il devra agir en conséquence, avec l’eau qui monte autour de lui.

La description des bruits, des odeurs, des paysages et des sensations liées à l’inondation mobilise et déstabilise l’invité. « Votre meilleur ami vous demande de l’emmener voir sa maman qui se sent mal, mais, sur le pont que vous devez emprunter en voiture, vous apercevez que la rivière commence à déborder sur la route. Vous y allez ? ».

En tant qu’observateurs de cette discussion, les spectateurs sont impuissants face à la situation. Si l’invité prend de mauvaises décisions, ils ne peuvent que constater les lourdes conséquences et les comparer à leurs propres choix.

Et vous, ferez-vous les bons choix ? Sortirez-vous « saint et sauf » de cette inondation ?

Deux représentations sont programmées le jeudi 12 octobre à 16h et 20h à Fuveau dans la Salle du conseil (en préambule de la Journée nationale « Tous résilients face aux risques » du 13 octobre).

Entrée libre et gratuite

Photos : Yassine Lemonnier

Étude archéologique et historique des crues de l’Arc de 1495 à 2008

GRIM n°2 – Le magazine qui raconte la Gestion du Risque Inondation par Menelik – Septembre 2023

Lancement des « parcours rivières » pour la rentrée 2023

Menelik lance un programme ambitieux d’éducation à l’environnement à destination des établissements scolaires de son territoire. Pour cette année pilote, l’objectif est d’accompagner 1000 élèves répartis sur 40 classes, avec l’ambition de tripler ces chiffres d’ici trois ans.

L’envie de préserver la rivière nait au bord de l’eau, ça ne fait aucun doute chez Menelik. Et rien de tel que le terrain pour apprendre ! C’est pourquoi chaque « parcours rivière » comprend au moins une sortie sur le terrain et deux séances avec un intervenant en éducation à l’environnement spécialement formé sur les enjeux propres aux cours d’eau. Ces parcours pédagogiques ont été pensés pour éveiller l’intérêt et la curiosité à tout âge, en alternant les approches : ludique, artistique, sensorielle, historique et bien sûr scientifique.

« La rivière est un formidable terrain d’apprentissage naturel », explique Camille Lecomte, coordinatrice pédagogique chez Menelik. « Dès le plus jeune âge, lancer un caillou dans l’eau permet d’appréhender les propriétés de l’eau. Cette mécanique nous permet en même temps de recréer du lien et de la sensibilité pour les milieux aquatiques. »

Pour Céline Vairon, directrice de l’établissement public : « C’est un véritable défi de proposer ce programme sur un territoire aussi vaste, mais nous sommes convaincus que ça en vaut la peine, en particulier dans un contexte de changement climatique. »

Les professeurs et établissements ont jusqu’au 15 septembre 2023 pour candidater. Les modalités de candidatures sont détaillées à la fin des programmes.

Des yeux de lynx pour surveiller l’Arc

Surveiller les cours d’eau à l’aide de stations hydrométriques, c’est avoir les yeux aux bons endroits, aux bons moments et, parfois, des yeux qui voient dans le noir !

Trois stations positionnées à Pont de Bayeux (Meyreuil), Roquefavour (Ventabren) et Saint-Estève (Berre-l’Étang) fournissaient déjà de précieuses informations sur l’Arc. Dans le cadre du PAPI d’intention de l’Arc, Menelik a souhaité renforcer le dispositif en installant trois nouvelles stations : sur l’amont à Rousset, sur un affluent (le Grand Vallat à Aix-La Duranne), et une station supplémentaire sur Berre-l’Étang pour affiner la précision de la mesure en cas d’évènement majeur dans cette commune particulièrement vulnérable.

En équipant le bassin versant de stations hydrométriques, véritables « yeux artificiels » hautement technologiques, Menelik a contribué à renforcer l’aspect opérationnel de la politique de gestion des inondations déployée sur le bassin versant de l’Arc.

Et demain ?

Idéalement, il faudrait équiper un maximum de cours d’eau du territoire avec ces radars high-tech. Techniquement parlant, il est difficile de trouver des emplacements adéquats pour ces dispositifs coûteux et sensibles. Inventeurs et chercheurs dans l’âme, les ingénieurs en hydrologie de Menelik sont déjà sur le pont pour imaginer d’autres solutions. De la suite dans les idées !

Vous l'avez lu dans GRIM !

Ce sujet et plein d’autres sont à découvrir dans GRIM, le magazine de la gestion du risque inondation par Menelik

Comment fonctionne une station hydrométrique ?

Le passant peut facilement confondre l’installation avec un lampadaire qui éclairerait un pont. Posés au droit de sites stratégiques, des capteurs radars mesurent la hauteur d’eau dans le cours d’eau. Par temps calme, ces mesures sont effectuées toutes les 15 minutes. En période de crue, la station hydrométrique garde le cap et augmente la fréquence d’acquisition et de transmission des données.

Une phase d’intégration est à présent nécessaire, afin que ces nouvelles stations soient synchronisées avec la plateforme « Vigicrues ». Les données qu’elles recueillent seront alors directement accessibles à la population.

Mouillez-vous pour vos rivières !

Inondation, sécheresse, canicule… À l’heure du changement climatique, les défis sont nombreux pour nos rivières et notre cadre de vie. Du 25 février au 31 mars 2023, habitants et usagers du territoire de l’Arc et de ses affluents sont invités à s’exprimer sur l’avenir de ces cours d’eau. Un avenir sur lequel travaille l’établissement public Menelik via un nouveau Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE), en cours de construction.

Le SAGE (Schéma d’aménagement et de gestion des eaux) est un outil élaboré par les collectivités et les représentants des usagers (monde agricole, industriel, comités d’intérêts de quartiers, représentants des pêcheurs, associations…) en collaboration avec l’État et l’Agence de l’eau. Son objectif principal : concilier la vie de la rivière avec les activités humaines.

Pour y parvenir, le nouveau SAGE du bassin versant de l’Arc propose quatre défis à relever. Le premier consiste à redonner de la place aux cours d’eau et à leur végétation pour que la nature puisse jouer pleinement son rôle dans l’adaptation au changement climatique. Le SAGE vise aussi une meilleure gestion des eaux de pluie dans un souci de prévention des risques liés à l’eau (inondations, sécheresse, pollutions), de lutte contre la chaleur en ville et d’amélioration du cadre de vie, ainsi que la préservation de la ressource en eau qui s’impose comme une problématique incontournable aujourd’hui et pour les années à venir.

Ces défis sont à relever collectivement. C’est en comprenant mieux nos rivières que les pratiques pourront changer sur l’eau afin de s’adapter aux enjeux climatiques. Pour poursuivre la co-construction entamée avec les acteurs locaux depuis 2021 et faire de ce nouveau SAGE un outil en adéquation avec son territoire et ceux qui le font vivrevous avez la possibilité de vous exprimer via :

  • Un registre en ligne mis à disposition du public sur jusqu’au 31 mars. Il contient toutes les informations utiles pour comprendre les défis du nouveau SAGE et donner son avis depuis chez soi.
  • Deux réunions publiques animées autour d’un jeu collaboratif. Tous les habitants du territoire, mais aussi ceux qui y travaillent, sont invités à venir jouer pour imaginer des solutions aux défis de l’eau et des rivières dans un contexte de changement climatique :
    • samedi 4 mars 2023 à Aix-en-Provence (Salle Les Floralies à 9h30)
    • mercredi 8 mars à La-Fare-les-Oliviers (Centre culturel Jean Bernard à 18h30)

« Mouillez-vous pour vos rivières » permet à chacun de prendre conscience du rôle que l’eau de l’Arc et ses affluents joue sur le territoire et de proposer des solutions pour un avenir commun.

Suivi de la qualité des eaux – Rapport d’interprétation – Données 2020-2021 – Menelik / Hydrospère – 2022

Il était une fois, un magazine pas comme les autres

Le risque inondation, chez Menelik on sait de quoi on parle. À la fois cœur de mission et raison d’être, le risque d’inondation est en effet un sujet maîtrisé du bout des doigts depuis toujours et tous les jours.

Une évidence donc de faire partie des gestionnaires de milieux aquatiques volontaires pour développer un Programme d’Actions dédié à la Prévention des Inondations (PAPI). Engagement pris auprès des instances publiques en 2017 avec une belle perspective à la clé : disposer de cinq années pour continuer à développer la résilience face au risque inondation. Sur son territoire d’origine, le bassin versant de l’Arc, avec les acteurs locaux, pour les biens et les vies concernés.

Il était temps de montrer ce que cela donne concrètement !

GRIM, le magazine qui raconte la Gestion du Risque Inondation par Menelik

L’équipe est heureuse de vous présenter GRIM, un magazine qui vous invite à plonger dans le quotidien de ceux qui préviennent et gèrent le risque inondation. Dossier spécial, interview, rencontre, bref… Chaque numéro illustrera les actions emblématiques du moment menées par et avec Menelik sur le bassin versant des étangs de Berre et de Bolmon, où se jettent l’Arc, la Cadière, la Touloubre et leurs affluents.  Il mettra l’éclairage sur ceux qui agissent dans l’ombre et partagera l’information indispensable pour améliorer la culture du risque.

Pour qu’à l’avenir, l’inondation soit mieux comprise par tous.

Merci à tous ceux qui ont prêté leur voix et leur plume à cette première édition consacrée au bassin de l’Arc. Et bonne lecture !

GRIM n°1 – Le magazine qui raconte la Gestion du Risque Inondation par Menelik – Novembre 2022

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