Des yeux de lynx pour surveiller l’Arc

Surveiller les cours d’eau à l’aide de stations hydrométriques, c’est avoir les yeux aux bons endroits, aux bons moments et, parfois, des yeux qui voient dans le noir !

Trois stations positionnées à Pont de Bayeux (Meyreuil), Roquefavour (Ventabren) et Saint-Estève (Berre-l’Étang) fournissaient déjà de précieuses informations sur l’Arc. Dans le cadre du PAPI d’intention de l’Arc, Menelik a souhaité renforcer le dispositif en installant trois nouvelles stations : sur l’amont à Rousset, sur un affluent (le Grand Vallat à Aix-La Duranne), et une station supplémentaire sur Berre-l’Étang pour affiner la précision de la mesure en cas d’évènement majeur dans cette commune particulièrement vulnérable.

En équipant le bassin versant de stations hydrométriques, véritables « yeux artificiels » hautement technologiques, Menelik a contribué à renforcer l’aspect opérationnel de la politique de gestion des inondations déployée sur le bassin versant de l’Arc.

Et demain ?

Idéalement, il faudrait équiper un maximum de cours d’eau du territoire avec ces radars high-tech. Techniquement parlant, il est difficile de trouver des emplacements adéquats pour ces dispositifs coûteux et sensibles. Inventeurs et chercheurs dans l’âme, les ingénieurs en hydrologie de Menelik sont déjà sur le pont pour imaginer d’autres solutions. De la suite dans les idées !

Vous l'avez lu dans GRIM !

Ce sujet et plein d’autres sont à découvrir dans GRIM, le magazine de la gestion du risque inondation par Menelik

Comment fonctionne une station hydrométrique ?

Le passant peut facilement confondre l’installation avec un lampadaire qui éclairerait un pont. Posés au droit de sites stratégiques, des capteurs radars mesurent la hauteur d’eau dans le cours d’eau. Par temps calme, ces mesures sont effectuées toutes les 15 minutes. En période de crue, la station hydrométrique garde le cap et augmente la fréquence d’acquisition et de transmission des données.

Une phase d’intégration est à présent nécessaire, afin que ces nouvelles stations soient synchronisées avec la plateforme « Vigicrues ». Les données qu’elles recueillent seront alors directement accessibles à la population.